Les autres structures
La reliure est une discipline ancienne et qui a beaucoup évolué, en fonction des livres, des matériaux disponibles, et des artisans inventifs qui jalonnent l’histoire de la reliure.
Ces évolutions ont donné naissance à beaucoup de structures différentes comme la reliure japonaise, la reliure copte, les leporello, … Je présente ici les structures que je pratique le plus. Évidemment il y en a d’autres, certaines que j’ai déjà exécutées, les ayant aimées ou pas, et d’autres que je n’ai jamais entreprises… Il faudrait plusieurs vies pour explorer la reliure de fond en comble !
La plaquette
Pour les ouvrages de moins de 5 mm d’épaisseur et de maximum 3 cahiers. C’est la reliure idéale pour relier ensemble quelques lettres ou des textes de quelques pages, tout en gardant l’aspect d’une reliure occidentale traditionnelle. Toutes les variations du bradel sont applicables pour la plaquette.
La reliure orientale ou japonaise
Pour les ouvrages fins avec papier souple, et disposant d’une bonne marge coté gauche. La couture, apparente, peut être très simple ou plus sophistiquée mais est toujours élégante. La couverture peut-être souple ou semi-rigide, et on peut jouer avec toutes les matières : papier (japonais ou non), toile, cuir.
La copte
La reliure copte requiert des ouvrages brochés ou constitués de cahiers. Le dos n’est pas recouvert, laissant la couture apparente et permettant une excellente ouverture. Toutes les variations sont imaginables pour recouvrir les plats. Elle correspond au cahier des charges des "reliures de conservation" (cahiers non encollés et non pliés, et comme pour toutes mes autres reliures, utilisation de matériaux neutres et de colles réversibles).
Le dos rapporté
Le dos rapporté est une structure moderne inventée par Benjamin Elbel. Elle permet une très bonne ouverture et son design épuré est propice aux jeux de matières. Elle correspond au cahier des charges des "reliures de conservation" (cahiers non encollés et non pliés, et comme pour toutes mes autres reliures, utilisation de matériaux neutres et de colles réversibles). Une variante souple en papier est possible: la reliure tue-mouche, inventée par le même relieur.
La reliure souple
Entre la couvrure plein cuir, la très bonne ouverture du dos non endossé et la souplesse des plats, la reliure souple offre une très belle expérience sensorielle. Sans la rigidité des cartons, il est toutefois recommandé de conserver les reliures souples dans une boite ou un étui pour éviter que la reliure ne s’affaisse. L’usage du plein cuir a tendance à la réserver aux beaux livres. On peut l’agrémenter de dorures, mosaïques de cuir et diverses ornementations.
Un projet à
me confier ?
Vous souhaitez un devis ? Prenez rendez-vous !
Je serai ainsi totalement disponible pour examiner votre livre et répondre à vos questions.